Qu'est-ce qu'une ULTRA IPA ? Le nouveau standard des fans de houblon.

Définition - Une ULTRA IPA est une bière intensément houblonnée, caractérisée par un dry-hop (houblonnage à cru) d’au moins 30 grammes par litre.

Tu l’as sûrement remarqué : les IPAs sont partout.
Mais certaines ne sont... tout simplement pas à la hauteur. Elle manque cruellement d’intensité. Tu t’attendais à une vraie claque aromatique, et au final… c’est plutôt plat. On veut tous cette explosion d’agrumes, de fruits tropicaux ou de notes florales, pas vrai ? Mais trop souvent, on se retrouve à boire une version assez fade de ce que le houblon peut vraiment offrir.

De nombreuses brasseries font des choix qui vont à l’encontre de l’intensité aromatique, souvent par souci d’économie. Elles réduisent la quantité de houblon utilisée, privilégient des produits qui améliorent leur rendement, ou choisissent des variétés moins expressives, au détriment de la richesse aromatique.

Pour les vrais fans de houblon, c’est une vraie frustration. Tu ouvres ta canette, tu prends une gorgée… et plus le verre se vide, plus la déception grandit. Une seule pensée te traverse l’esprit : "Cette IPA n’a aucun intérêt…". Cette frustration fait naître une envie irrépressible : retrouver une IPA qui célèbre le houblon dans toute sa puissance aromatique. Une explosion de saveurs. Comme il se doit.

Et c’est exactement pour ça qu’on lance l’ULTRA IPA : une bière conçue pour offrir des arômes et saveurs de houblon poussés à fond, sans aucun compromis.

L'évolution des IPAs : de l'amertume franche aux hazy jus de houblons

Initialement connues pour leur amertume mordante, leurs arômes résineux et leur robe translucide, les India Pale Ales (IPAs) sont devenues le symbole de la révolution craft.

Les expérimentations des brasseurs vont de pair avec l’essor des IPAs : nouvelles variétés de houblons, dry-hoppings de plus en plus chargés, base maltée riche en protéines, nouvelles souches de levures... Au fil des années, l’IPA est devenue le style phare de la scène craft. Avec cette popularité, une multitude de variations ont vu le jour. Parmi elles, les IPAs troubles et aromatiques — appelées NEIPA, New England IPA ou Hazy IPA — dont (presque) tout le monde est tombé amoureux.

D’un point de vue technique, le dry-hop (ou houblonnage à cru), qui consiste à ajouter les houblons pendant ou après la fermentation, est devenu la méthode de référence pour apporter des notes houblonnées intenses aux IPAs. C’est tout simplement la façon la plus efficace d’offrir à la bière des saveurs houblonnées profondes, sans générer une amertume excessive.

Alors que l’engouement pour les IPAs ne cesse de grandir, de nombreux industriels flairent la bonne affaire et surfent sur la tendance. Ils utilisent souvent des raccourcis, vendant des bières sous le label « IPA » avec un profil aromatique très peu développé, dont la majorité n’a même jamais été dry-hoppée. Malheureusement, de plus en plus de brasseries craft adoptent cette même approche, proposant des bières « IPA » légères en goût et en alcool, qui ne ressemblent que très vaguement (voire pas du tout) à ce qu’est une véritable IPA.

Les houblons sont l'essence même des IPAs

Une IPA, c'est avant tout du houblon. Ce sont les houblons utilisés qui donnent au style son caractère bien trempé et ces saveurs inoubliables qui explosent à chaque gorgée. Sans cette puissance aromatique du houblon, l'IPA perd son âme. Elle perd cette étincelle des premiers jours qui nous a tous fait tomber amoureux.

Nous voilà en 2025, plusieurs années après le début de la révolution craft, et pourtant, beaucoup des bières vendues comme des IPAs ont perdu cette intensité aromatique essentielle qui fait qu’une IPA… est vraiment une IPA.

Heureusement pour nous, amateurs de houblon et brasseurs, une poignée de brasseries irréductibles continue de repousser les limites de ce qu’une IPA peut être à son paroxysme. À leur tête, des noms légendaires comme Troon, Fidens, Brujos, North Park, Monkish, Other Half, Tree House, WeldWerks, Parish, Verdant, Cloudwater, Track, Omnipollo et bien d'autres encore. Leur savoir-faire et leur panache nous inspirent chaque jour dans notre propre épopée brassicole.

Mais une question nous revient sans cesse en tête…

Si les IPAs sont avant tout définies par le houblon, pourquoi les classe-t-on selon leur style/apparence et leur degré d’alcool ?

Les discussions commencent souvent par l’apparence de la bière, avec la classique bataille entre New England / Hazy et West Coast / Clear. On passe ensuite à son degré d'alcool : simple, double, triple et même parfois quadruple. Mais le problème, c’est que rien de tout ça ne parle de houblons. Le fait qu'une bière soit trouble ne veut pas dire qu'elle sera ultra aromatique, et plus d’alcool ne veut pas toujours dire plus de saveurs.

On voit aussi souvent des termes comme DDH, TDH ou QDH (Double, Triple, Quadruple Dry-Hopped). Mais ces termes peuvent vite devenir ambigus. Chaque brasserie a ses propres pratiques : ce que l’une appelle DDH peut correspondre à un dry-hop de 20 g/L, tandis qu’une autre se contentera de 12 g/L. Résultat : deux bières étiquetées "DDH" peuvent avoir une intensité aromatique totalement différente. Parfois même, une « DDH » sera moins houblonnée qu’une simple IPA d’une autre brasserie.

En réalité, il n’existe aucune règle, aucun standard clair auquel se référer. Pour les vrais geeks, ce qui compte avant tout, c’est l’intensité et la complexité aromatique que les houblons apportent à la bière.

Nous pensons donc qu’il est temps d’introduire un nouveau standard. Un standard clair et quantifiable pour enfin définir l’intensité du houblon dans les IPAs.

L’Ultra IPA, le nouveau standard

L'ULTRA IPA a été pensée spécialement pour ceux qui veulent une expérience houblonnée des plus complètes.

Une ULTRA IPA est une bière intensément houblonnée, caractérisée par un dry-hop (houblonnage à cru) d’au moins 30 grammes par litre ou 8 pounds par barrel.

Pourquoi 30 g/L ? Parce qu’à ce niveau-là, chaque gorgée offre des saveurs INCROYABLES, une richesse aromatique intense et une belle complexité. Le houblon s’exprime pleinement.

À 30 g/L, le houblon ne se contente plus d’être présent : il devient le personnage principal de l’instant que tu vis. L’expérience est puissante et mémorable. Cette intensité dévoile plusieurs couches aromatiques qui font naître de vraies émotions — parfois même une petite chair de poule, ou une larmichette au coin de l’œil (c’est du vécu…). Une véritable émotion houblonnée.

Ce nouveau standard revendique une vraie transparence et élimine toute incertitude lorsqu’il s’agit de choisir une bière qui met le houblon à l’honneur. Dans un marché saturé d'IPAs flottardes qui se ressemblent toutes, l’ULTRA IPA se distingue naturellement. Tu peux être sûr d’obtenir une pure merveille houblonnée, sans filtre ni compromis. Ce standard met aussi en lumière les brasseries audacieuses, capables de repousser les limites et de révéler ce qu’une IPA intensément houblonnée peut être.

Si tu es le genre de buveur qui cherche des notes houblonnées puissantes, une IPA aux arômes et saveurs complexes qui racontent une vraie histoire… alors l’ULTRA IPA est faite pour toi !

L’ULTRA IPA est la promesse inconditionnelle d’une expression aromatique du houblon à son paroxysme. Nous invitons brasseurs et amateurs du monde entier à rejoindre ce mouvement...

Notre première collection d'ULTRA IPA – Coming Soon

Peut-être te souviens-tu de nos bières d’anniversaire : notre tout premier pas audacieux vers les 30 g/L en dry-hop. Une vraie réussite !

Cet été, on passe à la vitesse supérieure avec le lancement officiel de notre collection ULTRA IPA. Ce sont des versions revisitées de nos recettes précédentes, pensées pour atteindre un tout nouveau niveau d’intensité et d’arômes houblonnés.

On commencera fort avec deux ULTRA IPAs à 8%, chacune dry-hoppée avec 30 g/l de houblons parmi nos préférés : Nelson Sauvin, Riwaka, Strata, and Nectaron.

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Et très bientôt, prépare-toi à découvrir des collaborations exclusives avec certaines des brasseries les plus emblématiques d’Europe.

Si tu es brasseur amateur ou pro et que tu veux créer ta première recette d’ULTRA IPA, n’hésite pas à jeter un œil à notre recette open-source et à nos conseils pour t'aider à élaborer ta propre version.

Questions & Réponses

Faut-il un certain degré d’alcool pour une ULTRA IPA ?
Pour l’instant, il n’y a pas d’exigence fixe concernant le degré d'alcool pour une ULTRA IPA. On explore encore si des IPAs à plus faible teneur en alcool peuvent offrir autant d’intensité avec ce taux de houblonnage. À l’autre bout du spectre, les Quadruple IPAs font déjà forte impression. Tant qu’une bière atteint le seuil de 30 grammes de houblon par litre en dry-hop, elle peut être considérée comme une ULTRA IPA, peu importe son taux d’alcool.

Est-ce que les ULTRA IPA doivent être troubles ?
Pas nécesserement. Les ULTRA IPAs se caractérisent par un dry-hop d’au moins 30 grammes par litre ou 8 pounds par barrel, pas par leur apparence. Que la bière soit trouble, claire ou entre les deux, ça n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est l’intensité du houblon. Cela dit, avec autant de houblon, garder la bière parfaitement claire reste un vrai défi...

Pourquoi ne pas utiliser des termes comme DDH, TDH ou QDH (Double, Triple, Quadruple Dry-Hopped) ?
Parce que chaque brasserie fonctionne différemment. Ce que l’une appelle "Double Dry-Hopped" peut contenir 20 g/L de houblon, alors qu’une autre brasserie n’en mettra que 12 g/L. Ces termes ne donnent pas une idée précise ni cohérente de l’intensité réelle du houblon. Avec le standard ULTRA IPA, pas de surprise : le dry-hop minimum est clairement fixé à 30 g/L.

Faut-il utiliser une levure spécifique ?
Il n’y a pas d’exigence particulière pour le choix de la levure. Les brasseurs peuvent choisir la souche qui valorise le mieux leur recette. Qu’elle soit neutre ou apporte des esters fruités, peu importe — le standard ULTRA IPA demande juste un dry-hop minimum de 30 g/L.

Pourquoi fixer un minimum à 30 g/L ?
Parce que l’univers des IPAs évolue vite. Ce qui paraît intense aujourd’hui pourra sembler léger demain. Qui sait, dans quelques années, les brasseurs iront peut-être jusqu’à 100 g/L en dry-hop... Fixer un minimum permet de se garder une marge pour faire évoluer l’ULTRA IPA tout en garantissant une intensité houblonnée cohérente dès aujourd’hui.

Qu’en est-il des houblons en pellets cryogénisés ?
Ils peuvent parfaitement être utilisés dans une recette d’ULTRA IPA, mais il est conseillé de les doser en plus petite quantité. Les pellets T90 restent selon nous la référence pour obtenir des arômes de houblon riches et complexes.

Qu’en est-il des extraits de houblon liquides ?
Même chose : ils peuvent tout à fait être utilisés pour renforcer les arômes et les saveurs, mais ce n’est qu’un petit plus, une vraie cerise sur le gâteau. Pour l’instant, les pellets T90 restent selon nous la meilleure option pour maximiser l’intensité aromatique.

Et pour les IBUs ?
Aucune règle stricte. Les brasseurs sont libres de choisir leur niveau d’amertume. Le standard ULTRA IPA se focalise uniquement sur un dry-hop intense, sans imposer de limite précise sur les IBUs. Mais attention, un excès d’amertume peut parfois nuire à l’équilibre et masquer les arômes houblonnés.

Qu’en est-il des Sour IPAs ?
Pourquoi pas ! Une ULTRA Sour IPA peut tout à rejoindre l'aventure. Un coup de fraîcheur acidulée suivi d’une explosion houblonnée... Tes papilles risquent d’être un peu surprises, mais ça promet une expérience originale !

Est-ce possible d’utiliser des malts caramel ou torréfiés ?
N’hésite pas à expérimenter ! Qui sait, les ULTRA Dark IPAs pourraient bien devenir la prochaine grande tendance. Tant que tu respectes le seuil de 30 g/L en dry-hop, tu peux explorer tous les profils de malt pour créer quelque chose de vraiment unique.